Revendication des observateurs / mitrailleurs Wings of Glory

Nous   , les membres des équipages Wings of Glory non en charge du pilotage, revendiquons les mêmes capacités de résistance au mitraillage que nos coéquipiers les pilotes.

En effet, s’il suffit d’un tir pour nous anéantir, pour les pilotes il en faut deux ! Sommes-nous plus chétifs ? plus maladifs ? Que nenni !

Alors, afin de protéger nos pilotes et servir au mieux notre camp, en cas de 1er mitraillage, nous revendiquons de pouvoir continuer à tirer. Ce tir serait alors uniquement un tir à courte portée mais considéré comme un tir à longue portée.  

Rajouté à la règle de l’angle mort, cette disposition réduira de façon significative notre pouvoir de nuisance mais rétablira un peu d’égalité au sein d’un même équipage.

Vous    les pilotes, soutenez-vous cette proposition ? Quel que soit votre avis, exprimez-vous  ?

Cher camarades navigants et protecteurs de l’arrière de nos avions biplaces.
La règle WOG des dégâts Equipage sur un biplace reflète bien la dure réalité à laquelle vous êtes confrontés.

La plupart des attaques de chasseurs se déroulent par l’arrière, exposant donc logiquement l’observateur placé derrière le pilote.
Les pilotes de chasse pouvaient tenter de neutraliser le mitrailleur arrière afin d’abattre ensuite l’avion sans subir de tirs de riposte.
Comme en témoigne ci-dessous cet extrait de la BD Ciel de guerre (tome 1 - les diables rouges).

Merci de continuer à assurer vaillamment la protection de nos appareils.
Mais cela doit aussi vous encourager à passer votre brevet de pilotage pour passer sur un poste un peu moins exposé (sauf lors des attaques frontales !).

Bien sûr, d'un point de vue du réalisme, il n'est pas logique que l'observateur/mitrailleur soit toujours mis hors de service au premier coup alors que le pilote ait toujours une seconde chance. Le célèbre Baron rouge, Manfred von Richthofen, a été abattu en ne recevant (semble-t-il) qu'une seule balle mal placée. Ce n'est sans doute pas le seul.

Mais, selon moi, du point de vue du rythme du jeu et de la fréquence des autres dommages, je trouve la règle actuelle plutôt fluide et efficace. Ça colle avec le type du jeu : rapide.

Il semble également qu'au moins sur certains avions (je ne les connais pas encore tous), le mitrailleur soit nettement plus exposé que le pilote (même si une balle traverse sûrement le fuselage). Par exemple, sur ce Breguet 14 :





On le voit aussi à la fin de l'extrait du film Le Baron rouge (2008) entre 3'18 et 3'20 et à partir de 3'39 :ici.

Pour un biplace, par exemple, on pourrait peut-être imaginer que si le tir vient de :
- l'arrière, on pioche parmi trois pions : un pion I et deux pions II.
- l'avant, on pioche parmi deux I et un II.
Le mitrailleur prendrait plus de risques en cas de tir venant de l'arrière, le pilote prendrait plus de risque en cas de tir venant de l'avant. Et encore, le mitrailleur semble bien protéger de son corps le pilote quand les tirs viennent de l'arrière et avoir autant de chance que celui-ci de se prendre une balle venant de l'avant...

En définitive, Camarade !, la seule égalité stricte et réaliste entre pilotes et mitrailleurs serait que les pilotes puissent être mis hors service au premier tir. Mais, dans ce cas, ça veut dire des fins de parties plus (trop) rapides. Un pilote hors de service = l'avion se crashe, un mitrailleur hors de service = l'avion est (seulement) une proie plus facile.

Je dis ça, je dis rien, je ne sais pas si une grève du personnel mitrailleur de WoG aboutirait.

Il faut tout de même prendre en compte que seul le pilote est en mesure de manœuvrer son avion pour éviter les balles meurtrières. Ses chances de survies sont plus élevées que celles du personnel de l’arrière de l’aéronef.

Quid des hôtesses de l'air?
https://lesnerviens.1fr1.net/t796-mission-2-la-dame-des-tropiques#6847

Bon ben alors ..... . J'aurai quand même tenté quelque chose.
Puisque l’usage du 49-3 n’est pas prévu au sein du forum, nous nous inclinons, ne disposant pas de contre-arguments pouvant rivaliser avec ceux, clairs et très efficaces, apportés.

P.S.   merci beaucoup pour les belles illustrations de vos réponses et les commentaires associés.

Pour les hôtesses, nous allons créer une commission dont le rapport sera dévoilé le 30 février prochain.


Merci et bonne soirée.

Philou a écrit:

Il faut tout de même prendre en compte que seul le pilote est en mesure de manœuvrer son avion pour éviter les balles meurtrières. Ses chances de survie sont plus élevées que celles du personnel de l’arrière de l’aéronef

A priori, les manœuvres d’évitement protègent autant le pilote que l’observateur.
Les chances de survie plus élevées du pilote seront plus liées au fait qu’un chasseur cherche d’abord à neutraliser le mitrailleur arrière pour ne plus subir de tir de riposte.

Le Piaf a écrit:

d'un point de vue du réalisme, il n'est pas logique que l'observateur/mitrailleur soit toujours mis hors de service au premier coup alors que le pilote ait toujours une seconde chance.

Au contraire, lors d’un combat aérien réel, d’une part la majorité des attaques se déroulant par l’arrière, d’autre part le pilote du chasseur cherchant d’abord à neutraliser le mitrailleur arrière, la règle WOG du dégât Equipage exposant plus l’observateur que le pilote me semble bien prendre en compte ces deux facteurs.

Le Piaf a écrit:

Il semble également qu'au moins sur certains avions, le mitrailleur soit nettement plus exposé que le pilote (même si une balle traverse sûrement le fuselage). Par exemple, sur ce Breguet 14

Sur la photo du Bréguet 14 dans le précédent message, l’observateur prend la pose à l’occasion de la photo, mais sans adopter la position qu’il aurait en situation de combat. D’ailleurs, est-ce bien un militaire car il semble porter une tenue civile ?

Les mitrailleuses arrière du biplace sont fixées sur un support circulaire Scarff qui permet de régler la hauteur de l’arme.
Ainsi, pour viser une cible à plus haute altitude, le support de la mitrailleuse est relevée et le mitrailleur se tient à mi-hauteur dans le fuselage, comme le montrent les deux photos de Bréguet 14 ci-dessous :


source : GP archives


source : Chemins de mémoire


Pour viser une cible à plus basse altitude, le support de la mitrailleuse est abaissé et le mitrailleur se relève hors du fuselage, comme le montrent les deux illustrations de Bristol F2b Fighter et Caudron R.11 ci-dessous :


source : France crashes 39-45


source : Fana de l’aviation

Le Piaf a écrit:

On le voit aussi à la fin de l'extrait du film Le Baron rouge (2008)

Au regard des observations précédentes sur la position du mitrailleur dans le fuselage, le mitrailleur du biplace RAF RE.8 dans le film Baron Rouge semble plus s’exposer à cause du support très relevé de la mitrailleuse, à moins que ce soit nécessaire pour éviter de tirer sur les haubans de l’empennage du biplace.
(Ce film Baron Rouge comporte de nombreux défauts mais il nous a bien enthousiasmé sur le forum à l’époque où l’on découvrait Wings of War)

Le Piaf a écrit:

Le célèbre Baron rouge Manfred von Richthofen a été abattu en ne recevant semble-t-il qu'une seule balle mal placée

Entre les nombreux tirs des fantassins australiens qui l’ont visé depuis le sol et ceux du Sopwith Camel à sa poursuite, on peut considérer comme logique lors d’une partie WOG qu’un premier dégât Equipage puisse blesser le pilote et qu’un second dégât Équipage l’élimine, pour transposer au jeu les effets des manœuvres d’évitement du pilote.
Dernier combat du Baron rouge

Intéressant.

Voilà une information qui ne va pas satisfaire les mitrailleurs observateurs.
Non seulement ils sont éliminés par un seul dégât Equipage (si c’est un marqueur Observateur qui est pioché et pas un marqueur Pilote), mais ils sont encore plus exposés sur certains multimoteurs équipés d’une plate-forme de tir surélevée à l’arrière de l’appareil.

C’est le cas du Caproni Ca.3, présenté ci-dessous.
(ainsi que de l’hydravion Felixstowe F.2A, présenté page 17 dans le livret WOW Flight of the Giants).

Caproni Ca.3 : en cas de dégât Équipage, on utilise cinq marqueurs rouges Équipage (alors qu’il comporte 4 membres d’équipage), les numéros II et V s’appliquant au mitrailleur arrière, pour représenter sa plus grande exposition aux tirs adverses.
Si le marqueur II (ou V) est pioché, le mitrailleur arrière est éliminé et les deux marqueurs II et V sont enlevés définitivement de la pioche. Un second tirage est systématiquement effectué pour déterminer quel autre membre d’équipage (I, III ou IV) a été touché lors de ce dégât Équipage ayant éliminé le mitrailleur arrière.