[règle addtionnelle] Allemands vs ballons - attaque du treuil

J'ai une question à laquelle je n'ai étrangement pas trouvé la réponse sur ce forum :
avec quoi les Allemands attaquaient les ballons (Caquot M)

Dans le set balloon busters on a un nieuport avec des roquettes Le Prieur, mais aucune mention de ce qu'utilisait l'autre camp.

De mémoire,

au départ avec les moyens du bord c'est à dire un pistolet à fusée.

Puis à partir de 1917, comme les autres avec des cartouches incendiaires.

Ok merci !
Donc pas d'Albatros avec roquettes, compris.

Groumpf a écrit:

Ok merci !
Donc pas d'Albatros avec roquettes, compris.

Les pistolets étaient du type pistolet signaliseur Eisfeld d'un calibre de 11 mm.

J'ai toutefois un doute quand à l'efficacité...

Ils étaient montés sur l'avion ou tenus à la main ?

rock_Blackthorne a écrit:

De mémoire,

au départ avec les moyens du bord c'est à dire un pistolet à fusée.

Puis à partir de 1917, comme les autres avec des cartouches incendiaires.

A priori pour les attaques des ballons de la Triple Entente, les allemands avaient au départ au moins l'habitude de mitrailler le treuil du ballon.

Je pense que l'on pourrait imaginer simuler ça en considérant que le treuil est une tranchée avec 5 points (ou plus??) de résistance.
Libre après de mettre des défenses anti-aériennes.

5 points de résistance c'est peut-être peu en terme de jeu

Comme on peut le voir ici :

http://www.carnetdevol.org/ballons-captifs/mission.html

Les treuils étaient montés sur camion.
Mais appliquer les règles de tranchées avec la même résistance me convient parfaitement.

Merci pour ce super lien !

Par contre... ils les gonflaient d'hydrogène ?

Je croyais que l'hélium était déjà utilisé à l'époque...
(jusqu'à l'embargo américain pour les Allemands, d'où l'usage de l'hydrogène pour le Hindenburg).

Ca me paraît vraiment trop fragile du coup, une balle incendiaire au but et c'est tout le ballon qui est détruit...

Dans le jeu, les balles incendiaires sont dévastatrices contre les ballons (et aussi contre les avions)...

Sur un ballon : les dégâts "palonnier", "fumée" et "moteur" provoquent des incendies qui s'additionnent jusqu'à la destruction...

Citation :

Ca me paraît vraiment trop fragile du coup, une balle incendiaire au but et c'est tout le ballon qui est détruit... scratch

Fallait les avoirs drôlement bien accrochées pour monter dans ce genre de baudruche

Que veux-tu c'était la Guerre...

Sans compter que l'ambiance politico-sociale n'était pas la même... le nationalisme était de mise et même normal

Il a fallu attendre 1917 et des boucheries sans nom pour avoir un petit vent de révolte... et encore, le mouvement spartakiste n'a pu vraiment être actif que après la guerre.

sir_erickson a écrit:

Comme on peut le voir ici :

http://www.carnetdevol.org/ballons-captifs/mission.html

Les treuils étaient montés sur camion.
Mais appliquer les règles de tranchées avec la même résistance me convient parfaitement.

http://www.skytrex.com/290/red-eagle-ww1-observation-balloon-and-aa-vehicles/

rock_Blackthorne a écrit:

A priori pour les attaques des ballons de la Triple Entente, les allemands avaient au départ au moins l'habitude de mitrailler le treuil du ballon.

Je pense que l'on pourrait imaginer simuler ça en considérant que le treuil est une tranchée avec 5 points (ou plus??) de résistance.
Libre après de mettre des défenses anti-aériennes.

5 points de résistance c'est peut-être peu en terme de jeu

A réfléchir, mais c'est peut-être trop peu effectivement...

Un petit texte de Max Verneuil :

C'est le 1er octobre 1915, sur le front de Champagne, à la 10ème compagnie commandée par le capitaine Perrin, que le premier ballon fut incendié, cote 204, à l'est de la route de Somme-Suippes à Perthes.

Le temps est peu propice. C'est une journée maussade; d'épaisses nuées chargent le ciel de flocons livides. Vers 9 h 30, la nacelle du maréchal des logis Schmidt entre dans un nuage. Le ballon de droite descend hâtivement, tandis que du suaire gris parviennent les crépitements de deux rafales de mitrailleuse et le bruit d'un moteur d'avion.
A terre, au treuil, on se consulte, inquiets d'abord, mais d'une inquiétude vague et qui ne peut s'accrocher à une idée plausible et prendre corps. On se rassure en s'accordant à dire que, sans doute, quelque part au delà des nuages, un de nos chasseurs éprouve sa mitrailleuse avant d'atteindre les lignes. Mais l'incertitude est de courte durée.

Le ballon sort du nuage et les hommes à terre voient une fusée diriger sa flèche grésillante vers lui, l'atteindre au dos. Une longue flamme jaune se tord dans des flocons de fumée noire... Le vieux treuil à vapeur, poussé cependant au maximum ne ramène le ballon que très lentement. A 600 mètres d'altitude, ce n'est plus qu'un énorme brasier qui tombe. Mais l'étoffe et les godets d'orientation - les parachutes comme on les appellera par la suite - se sont redressés. Freinée par eux, la vitesse de chute est ralentie.

Debout dans la nacelle, Schmidt se cramponne aux cordages, au-dessus de lui des débris d'étoffe, les cordages en feu et la flamme comme une immense chevelure... Schmidt atterrit sur un tas de paille, brûlé aux mains et au visage, mais miraculeusement sauvé. Schmidt raconta que l'avion allemand était passé à une vingtaine de mètres du ballon. L'observateur était armé d'un pistolet lance-fusées. Le pilote et l'observateur étaient très pâles...

Merci pour ce texte, c'est... prenant !

Merci Rock, on a les réponses...

Le maréchal des logis Schmidt a eu beaucoup de chance. Certains ont sautés de leur nacelle en s'écrasant au sol... D'autres sont restés dans leur nacelle mais une fois arrivés au sol, était rattrapés par la masse brulante du ballon en flammes...

Dod

Groumpf a écrit:

Ok merci !
Donc pas d'Albatros avec roquettes, compris.

Very few, at least. Before putting one in the "A Lonely Sentinel" scenario in Burning Drachens, I had some info from forumites at www.theaerodrome.com.

Dan San Abbott wrote: "In 1916, the Fliegertruppe set up a Halb.D.I with strut mounted rockets. I don't know if they were tried, most likely. I don't know what the results of their test were. It looked like the prototype D.100."

Gregvan wrote: "The Germans recorded a few experiments with their own brand of rockets fired from Halberstadt D-types or Albatros D.III's, but they never adopted them in any appreciable numbers... One of the experimenters was Rudolf Nebel in Jasta 5; he later became a famous rocket scientist in the '30's."

Gregvan again with a couple of examples: "There were just a few German experiments with rockets, to my knowledge. Rudolf Nebel of Jasta 5 -this is based entirely on his own account- mounted two stovepipes under each wing of his Halberstadt D-type and installed four signal rockets and attached ignition wires connected to a firing button. He did not intend them for use against balloons, but aircraft. He claimed to have frightened one "English" pilot into surrender and to have shot the propeller off another British aircraft. He later affixed his new invention to the wings of an Albatros D.III, but the wings caught fire from the fiery exhaust of the rockets; Nebel was lucky to extinguish the flames in the slipstream, and no further experiments were made. All this is NOT (curiously) corroborated by Nebel's own logbook entries, which survive.
In Oct 1916, a "rocket squad" equipped with a Halberstadt D.II armed with 4 stick-stabilized rockets mounted on the outer wing struts left Berlin for trials against balloons (the Germans had captured at least one example of the LePrieur system, and this was no doubt the inspiration).Two weeks later the "Raketentrupp" was back in Berlin, the try-outs a failure. All of this info comes from Peter Grosz' wonderful "Halberstadt Fighters" book from Albatros."

Not so much, but enough to allow one in a a scenario in my opinion. After all we included captured and low-production planes to make the game more variated...

Some German planes with rockets are depicted here:

http://www.wingsofwar.org/forums/showthread.php?1863-Other-airplanes-with-Le-Prieur-rockets

Merci Angiolilo,
Grâce à toi "Fiat lux", la lumière fut.