Ah je vois qu'on est d'une humeur taquine Monse...
On me cherche... On chatouille Taybo...
Je me dois de répondre :
Je sais que cette réflexion t'intéressera toi, qui est un grand passionné de l'aviation, et plus encore celle de cette époque là.
Le grand spécialiste Marcel Jullian, dans un de ces livres, réfutait une polémique, qui soupçonnait Bozon Verduraz, d'avoir assassiné Guynemer.
Les pilotes ayant des contrats (testeur, essayeur) avec les célèbres constructeurs différents de l'époque. Bien heureusement, l'Histoire ne garda pas cette sombre explication comme réponse à la mort mystérieuse de l'ange, mais le chapitre insistait sur la réalité des pressions que pouvaient exercer ces monstres économiques.
Et il s'agit bien d'enjeux économiques immenses, quand l'Etat français décide de remplacer tous les chasseurs en escadrille par un seul et unique modèle.
J'ai lu dans "le Grand Livre des Chasseurs" (auteurs : william Green et Gordon Swanborough) que le Morane Saulnier AI aurait eu en plus de cette fragilité de structure, certains problèmes moteurs... Le conditionnel étant employé. Quand je lis les raisons de l'éviction du Nieuport 28 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Nieuport_28) : "cet appareil était destiné à équiper en grande quantité les escadrilles de chasse françaises et américaines, mais l'armée de l'air française a annulé toutes les commandes en privilégiant le SPAD XIII...
Le Ni 28 était plus maniable que le SPAD XIII
, mais il souffrait plus souvent de problèmes de moteur et le haubanage des ailes pouvait se rompre lors des vols en piqué..."
Le Spad XIII, est un super avion, qui a toutefois connu lui aussi des problèmes de structure au début. (Osprey). Une fois amélioré, il est devenu la référence absolue en piqué .
Difficile pour tous les autres de rivaliser sur ce domaine...
Quelques regards de spécialistes volant sur la machine :
http://richard.ferriere.free.fr/archives/essai/morane-ai.pdfhttp://memorial.flight.free.fr/MoraneAI.htmlQuestion fragilité, je pense qu'il doit bien valoir d'autres avions allemands...
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"Quand on met le moteur en marche, je fais un signe aux camarades...
On fait tous ça, un petit signe, je l'ai vu. La poignée de main de l'aviateur... Une manière d'au revoir...
Mais ils ne comprennent pas que je leur dis peut-être adieu."
Georges Guynemer