We shall never surrender (à part peut-être madame Thatcher)Le bar du mess, avant la bataille.
- Alors Kénobi, tu veux passer à Battle of Britain, kof kof kof ?
- Hello, there... Tu es sûr ? Un monoplan, ça va quand même plus vite qu'un Fokker E III. Ce serait peut-être mieux de faire une transition sur Gloster Gladiator...
- Raaaaa... Kénobi, tu vas payer ton insolence, Jedi... kof kof kof !
C'est ainsi que, lors d'un survol des parcs à huîtres de la Hougue, un vent contraire pousse l'Aigle droit sur Bornemouth.
Aussitôt, le Fighter Command, toujours aussi peu enclin à accepter les directives européennes venant du Continent, fait décoller un Spitfire.
- Tiens, des anglaises en maillot de bain sur la plage... Descendons voir cela de plus près !
- Hullo, rabbit leader speaking... What are you doing here ?... kof kof kof ?
- C'est toi, Grievous ? Tu es chez les buveurs de thé, maintenant ?
- Hullo, hullo, grandmother control... Rabbit leader attacking, rodger !
- Federer ! Ah la honte, les noms de code de ringards ! Mousse de canard à ragondin malade... N'importe quoi !
- We shall fight on the beaches... we shall fight on the landing grounds... we shall fight...
- Ouais, ouais, on sait ! Essayez de vous battre dans les airs, déjà !
Et le combat tournoyant s'engage (enfin tournoyant, avec ces fers à repasser de monoplans, on se comprend)...
Très vite, le Bf-109 se révèle fin, rapide et maniable... un peu comme une Porsche 911.
Quant au Spitfire, il paye le prix d'être piloté par un vétéran de la Grande Guerre, qui préfère "voler verrière ouverte, parce que ce cockpit fermé, ça garde toute la fumée de cigarette électronique".
Ici, on voit que le chasseur anglais ouvre le feu le premier... avec ses 8 lance-agrafes de 8 mm...
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Et là, on voit que le canon de 20mm, ça pique !
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Moralité : les noyaux de cerise, dans le clafoutis, c'est bien mais ça ne suffit pas quand il s'agit de vraie bagarre !