[WW2 partie] Bataille de France 1940 - Waaagh Taverne 4 mars 2019

Grande séance Wings of Glory WW2 à la Waaagh Taverne ce lundi 4 mars 2019.
Avec la participation de Philou, ABS, Goago, Emaël, Nico334, Monse lors de 3 parties successives.
Et la visite de Waxfrance et Bastien qui n’ont pas eu le temps de prendre part aux combats.

Règles complètes avec altitude et visée.
Rappel des règles Optionnelles VISÉE et INTERRUPTION pour les multimoteurs :
Si un avion subit au moins 1 point de dégât lors d'une étape de Tir, il perd le bonus de Visée et l'avantage de la Poursuite lors de l’étape de Tir suivante.
Les jetons Dégât avec 0 point n'entraînent pas d'Interruption.
Si la Règle Optionnelle Interruption est utilisée, elle ne s’applique pas aux avions multimoteurs : même s'il est touché, un avion multimoteur conserve son bonus de Visée.

À noter que la Règle Optionnelle VISÉE ET TIR DEPUIS L'ALTITUDE SUPÉRIEURE n’a pas été appliquée par oubli.
(Si un avion tire sur une cible située dans son arc de tir avant et à une altitude inférieure, il bénéficie du bonus de visée, même à la première phase de tir).


MISSION BOMBARDEMENT DORNIER
ABS contrôle un Bf.109 d’escorte et un bombardier Dornier Do.17 qui doit détruire un pont.
Deux chasseurs français pour s’opposer à l’attaque : un Morane-Saulnier MS.406 (Philou, baptême du feu en version 2e guerre mondiale) et un Curtiss H.75 (Monse).
A l’exception du Bf.109, les trois autres figurines utilisées sont de magnifiques réalisations d’ABS.


1. Chevauchement à la même altitude sans collision entre le Bf.109 et le H.75 (1 pion Montée), qui tire sans succès sur le Do.17.
Lancement des bombes depuis l’altitude 3 tandis que le mitrailleur arrière tire sur le MS.406 (1 point).
Pas de tir du mitrailleur avant du Do.17 qui ne peut en même temps déclencher le bombardement et utiliser son arme.


2. Destruction totale du pont, grâce à l’evaluation parfaite de la distance par ABS, qui tire à nouveau sur le MS.406 (4 points).
Chevauchement à altitude différente du Do.17 et du H.75.


3. Immelmann du H.75 et du Bf.109.
Tir mutuel sans conséquence entre le H.75 et le D.17.
Le MS.406 poursuit sa séquence de virages à gauche.


4. Tir consécutif du Do.17 sur le H.75 (1 point).
Tir mutuel entre le H.75 (3 points) et le Bf.109 (1 point + palonnier bloqué à gauche) à un niveau d’altitude d’écart.


5. Nouveau tir consécutif du Do.17 sur le H.75 (3 points).
Chevauchement à altitude différente entre le Bf.109 et le MS.406 (carte Avion sous le Bf.109).
Les deux chasseurs français tirent à longue portée sur le Do.17 qui subit deux dégâts Équipage blessé.
Application de la Règle Optionnelle Dégâts étendus sur un équipage : le pilote subit une blessure et le mitrailleur avant est neutralisé (au grand désespoir des assaillants qui sont en position d’attaque par l’arrière du bombardier).


6. Troisième tir consécutif du mitrailleur arrière du bombardier sur le H.75 (2 points), qui riposte sur le Do.17 (1 point).


7. Quatrième passe de tir consécutive entre le Do.17 (3 points) et le H.75 (5 points) à courte portée cette fois.


8. Après une ultime salve à courte portée sur le Do.17 (1 point), le H.75 (7 points) est détruit par un tir consécutif du bombardier et par un tir à longue portée du Bf.109.


9. Tir manqué du Bf.109 sur le MS.406 bien décidé à venger la perte de son ailier.


10. Échange de tir entre le Do.17 (2 points) et le MS.406 (3 points).


11. Tir à courte portée entre le Do.17 (6 points) et le MS.406 visé consécutivement (4 points).
Le Bf.109 s’éloigne du combat.


12. Le MS.406 subit un troisième tir consécutif (3 points) mais achève le bombardier (8 points).


13. Le Bf.109 a effectué une série de virage à gauche pour intercepter le chasseur français mais son tir échoue.


14. ABS sur son Bf.109 a magnifiquement anticipé le retour du MS.406 et s’offre un tir ravageur et consécutif à courte portée.
Mais Philou porte bien son nom et pioche une série de 4 jetons 0.


15. Collision fatale pour le MS.406.

Le Bf.109 termine la partie avec 1 seul point de dégât et permet à ABS de revendiquer 2 victoires aériennes.
Attaquer continuellement le bombardier allemand par l’arrière a permis sa destruction mais cette tactique s’est révélée meurtrière pour les chasseurs français.


MISSION RECONNAISSANCE PHOTO BF.110
Philou aux commandes d’un Fiat Cr.42 escorte un Messerschmitt Bf.110 (contrôlé par Monse) qui doit prendre la photo d’un objectif dont les alliés ignorent l’emplacement (une île au milieu de la rivière près du bord du camp allié).
Camp allié : ABS sur Hawker Hurricane, Emaël sur Supermarine Spitfire, Goago sur Dewoitine D.520 (couleurs françaises).


1. Immédiatement, les avions alliés se dirigent vers le bimoteur en ignorant le biplan italien.
Tir à longue portée entre le Spitfire (9 points) et le Bf.110 (0 point).


2. Tir mutuel à courte portée entre le Bf.110 (6 points + palonnier bloqué à droite) et le Hurricane (2 points, moins efficace que le tir précédent).
Pas de tir possible du mitrailleur arrière du Bf.110 car le Spitfire se trouve dans l’angle mort.


3. Tir mutuel à courte portée entre le Bf.110 (0 point) et le D.520 (2 points).
Le palonnier bloqué à droite se révèle gênant car l’objectif est sur le côté droit du biplace.


4. Split-S du Bf.110 pour éviter la sortie de la zone de jeu.
Tir arrière du Bf.110 sur le D.520 (3 points) à l’altitude supérieure.
Le Hurricane survole le biplace à l’altitude supérieure et le Spitfire est hors de portée.


5. Tir arrière du Bf.110 (survolé par le Spitfire) sur le D.520 (1 point) à l’altitude supérieure.
Le Fiat se rapproche de la mêlée.


6. Une vue prise à haute altitude à travers le hublot d’un appareil d’observation :
Tir du Fiat sur le D.520 (1 point) depuis l’altitude supérieure.
Pas de tir possible du Hurricane sur le Fiat, séparés par deux niveaux d’altitude.


7. Ce diable d’ABS a parfaitement anticipé la trajectoire du Bf.110 et l’intercepte par un tir à courte portée (6 points).


8. Retour du Fiat et tir à courte portée sur le Spitfire (4 points).
Chevauchement sans collision entre le Bf.110 et le Hurricane (même altitude respectivement avec et sans pion Montée).


9. Survol de l’objectif à vitesse lente par le Bf.110 et prise de la photographie.
Collision du Fiat (0 point) et du Spitfire (3 points).


10. Avec un seul point de structure restant, Emaël préfère éloigner son Spitfire de la zone de combat (en bas à droite).
Chevauchement à altitude différente entre le Fiat et le Hurricane.
Le D.520 se précipite vers le Bf.110 pour l’empêcher de rentrer avec la photo.


11. Le Bf.110 a échappé au D.520 ralenti par un Split-S.
Mais le Hurricane lancé dans la bonne direction l’intercepte à nouveau par le flanc et lui inflige 4 points de dégât sans riposte possible.


12. Tir consécutif du Hurricane sur le Bf.110 (3 points).
Le Fiat prend le chemin du retour.


13. Salves combinées du D.520 et du Hurricane fatales au Bf.110 (4 points) et riposte ultime du mitrailleur arrière contre le Hurricane (1 point).


14. Pourchassé par le Hurricane, le Fiat rentre dans son camp sans avoir subi de dégât mais en ayant infligé quelques points de dommage à ses adversaires.

Succès pour ABS, Goago et Emael dont aucun avion n’a été détruit et qui ont fait échouer la mission reconnaissance photo.


MISSION BOMBARDEMENT STUKA
Goago contrôle un Stuka chargé de détruire un pont, escorté par Monse sur Bf.109.
Face à eux, ABS sur son Hurricane fétiche et Nicolas334 sur Dewoitine D.520 (dont c’est la première partie version 2e guerre mondiale).


1. Premiers échanges de tir entre le Bf.109 (3 points) et le Hurricane (0 point).
Le Stuka est bien placé dans l’axe de son objectif.


2. Chevauchement sans collision entre le Bf.109 et le Hurricane (même altitude respectivement avec et sans pion Montée).
Depuis l’altitude supérieure, tir du D.520 sur le Stuka (0 point) qui a commencé un piqué standard.


3. Le Stuka a dépassé l’objectif sans lâcher ses bombes et se retrouve à l’altitude 1, trop bas pour envisager un retour à l’altitude 3 et redémarrer une procédure de bombardement en piqué (La vitesse de montée de 6 du Stuka pour gagner le niveau d’altitude supérieur, suppose d’effectuer 12 Montées pour passer de l’altitude 1 à 3. La Montée est une manœuvre dangereuse et doit donc alterner avec une manœuvre non dangereuse - donc 24 tours minimum).
Commence alors un étrange ballet circulaire !


4. Quelques tours plus tard, tir mutuel ravageur entre le D.520 (9 points) et le Bf.109 (6 points).


5. Le Stuka regagne son camp, poursuivi de loin par le Hurricane.
Le Bf.109 semble bien placé pour intercepter le chasseur anglais.


6. Nouveau coup magistral d’ABS qui programme une manœuvre à vitesse lente et tire à courte portée sur le Bf.109 (5 points) descendu à la même altitude avec une manœuvre longue qui l’a amené dans l’arc de tir du Hurricane.
Contre toute attente, le Stuka a effectué un Immelmann pour revenir vers la zone de combat.


7. Une recette proposée par ABS et Goago : le pressé haché écrasé de Bf.109.
Le chasseur allemand (3 points) est percuté et détruit par le Hurricane et le Stuka, sans dommage pour les deux agresseurs.


8. Échange de tir entre le Stuka (5 points) et le D.520 (1 point + palonnier gauche bloqué).
Le mitrailleur arrière du Stuka ne peut pas tirer sur le Hurricane qui se trouve dans son angle mort.


9. Ultime échange de tir entre le Hurricane (2 points) et le Stuka (3 points) avant que celui-ci regagne son camp.

Défaite allemande avec un avion perdu et un bombardement manqué.

La procédure de BOMBARDEMENT en PIQUÉ STANDARD ou en PIQUÉ VERTICAL n’est pas évidente à maîtriser mais intéressante à mettre en œuvre.
Utilisation des 2 cartes Piqué Standard ou des 2 marqueurs Vitesse Piqué Vertical.
Avant de révéler les manoeuvres, si la dernière manoeuvre effectuée par le bombardier est un Piqué Standard / un Piqué Vertical, et que la manoeuvre suivante programmée est un autre Piqué Standard / un autre Piqué Vertical, le joueur peut alors décider de larguer son chargement de bombes.
Il annonce aux autres joueurs sa décision de déclencher le bombardement mais que depuis l'altitude 2 ou 3 (spécifique aux bombardements en piqué standard et vertical).
La manoeuvre programmée est ensuite effectuée.
- Piqué Standard : avant la résolution des tirs, une carte Bombe est placée devant le bombardier, le bord arrière de la carte Bombe contre le bord avant du socle de l'avion en alignant les repères.
- Piqué Vertical : le socle de l'avion n'est pas déplacé (à cause du piqué vertical) et le recouvrement de la carte Cible par le socle de l'avion (et non par la carte Bombe) détermine les effets du bombardement.


Bilan des 3 parties
ABS : perte de 1 bombardier, 3 avions sur 4 en état de vol en fin de parties, 1 bombardement réussi, 4 victoires aériennes partagées.
Philou : perte de 1 chasseur, 1 avion sur 2 en état de vol en fin de parties, 1 victoire aérienne partagée.
Goago : 2 avions sur 2 en état de vol en fin de parties, 1 bombardement manqué, 1 victoire aérienne partagée.
Emael : 1 avion sur 1 en état de vol en fin de partie, 1 victoire aérienne partagée.
Nicolas334 : 1 avion sur 1 en état de vol en fin de partie, 1 victoire aérienne partagée.
Monse : perte de 3 avions sur 3, 1 mission photo manquée (interdit de vol pour destruction systématique du matériel confié).

Superbe CR abondamment illustré
et bravo à tous

Monse a écrit:

Monse : 1 mission photo manquée (interdit de vol pour destruction systématique du matériel confié).

Non non, photos parfaitement réussies

Merci monse pour cette instruction au maniement des zincs ww2.
La programmation des tours en deux phases au lieu de trois et la gestion de la vitesse rendent le jeu beaucoup plus incisif qu'en ww1, la moindre erreur de manœuvre se paye très chère.
La puissance de feu est également redoutable, du coup l'affrontement frontal est à éviter.
Le surclassement de certains appareils en vitesse et puissance de feu est plus net qu'en ww1.
Néanmoins, j'ai vraiment pris du plaisir avec le Fiat qui compense sa lenteur par des manœuvres serrées.

Bravo à monse, notre grand reporter de guerre qui prend tous les risques pour satisfaire notre soif de lecture passionnante des combats aériens wog.

Supers rapports de batailles.
Merci vieux !

BRAVO Monse,
Plein de photos,  
plein de règles,
Facile à lire et didactique

Merci pour ces 2 C.R. très détaillés et richement illustrés.
Bravo encore à ABS pour ses superbes avions.

Effectivement le Stuka est lent et monte laborieusement.
Au vue des C.R. le mettant en action, on remarque que le Stuka finit généralement mal les parties puisqu'il est très difficile à jouer et fait une cible privilégiée pour ses adversaires.
Pour moi, il ne peut être confié qu'à des joueurs expérimentés et motivés.

Merci pour vos retours bienveillants

Le Vieux Gone a écrit:

Pour moi, le Stuka ne peut être confié qu'à des joueurs expérimentés et motivés.

Ah mais Goago est un joueur expérimenté et motivé !!

Petite précision concernant le texte de la dernière mission (bombardement Stuka - photo 3) :
La vitesse de montée de 6 du Stuka pour gagner le niveau d’altitude supérieur, suppose d’effectuer 12 Montées pour passer de l’altitude 1 à 3. La Montée est une manœuvre dangereuse et doit donc alterner avec une manœuvre non dangereuse - donc 24 tours minimum.

Ah mais je n'en doute pas mon cher Monse.
Jouer le Stuka et s'en sortir est déjà difficile pour un joueur expérimenté maitrisant bien le jeu.
C'est le casse pipe, le tir au pigeon assuré pour un joueur novice ou occasionnel... J'ai pour ma part fait trois parties avec des joueurs peu expérimentés (que j'avais prévenu): il ne veulent plus le jouer.
J'ai déjà du mal à recruter des joueurs, je n'ai pas envie de les dégoûter.

Dans le 2ème scénario tu écris:
"3. Le Stuka a dépassé l’objectif sans lâcher ses bombes et se retrouve à l’altitude 1, trop bas pour envisager un retour à l’altitude 3 et redémarrer une procédure de bombardement en piqué (La vitesse de montée de 6 du Stuka pour gagner le niveau d’altitude supérieur, suppose d’effectuer 12 Montées pour passer de l’altitude 1 à 3. La Montée est une manœuvre dangereuse et doit donc alterner avec une manœuvre non dangereuse - donc 24 tours minimum)."

N'y avait-t-il pas la possibilité pour le Stuka de gagner un niveau d'altitude après son piqué comme indiqué à la page 25 des règles de la boîte "Bataille d'Angleterre"/chapitre "Avions spéciaux/règle optionnelle: Bombardiers en piqué et altitude/ Montée après un piqué ?
(Ce qui aurait permis au Stuka de regagner l'altitude 2 rapidement et du coup de réduire de 24 à 12 le nombre de manoeuvres pour remonter au niveau 3 d'altitude).

Merci pour ce CR, très instructif !

En espérant se croiser à la waaagh

Le Vieux Gone a écrit:

N'y avait-t-il pas la possibilité pour le Stuka de gagner un niveau d'altitude après son piqué comme indiqué à la page 25 des règles de la boîte "Bataille d'Angleterre"/chapitre "Avions spéciaux/règle optionnelle: Bombardiers en piqué et altitude/ Montée après un piqué ?
(Ce qui aurait permis au Stuka de regagner l'altitude 2 rapidement et du coup de réduire de 24 à 12 le nombre de manoeuvres pour remonter au niveau 3 d'altitude).

Bonjour LVG,
Non car le bombardier en piqué doit :
- programmer 2 manœuvres en piqué Standard ou Vertical (depuis altitude 3 ou 4)
- jouer la 1ère manœuvre en piqué (passe à altitude 2 ou 3)
- annoncer le bombardement après la 1ère manoeuvre en piqué,
- jouer la 2e manœuvre en piqué (passe à altitude 1 ou 2)
- larguer les bombes après la 2e manœuvre.

S’il n’avait regagné que l’altitude 2, il n’aurait pas pu larguer les bombes en effectuant un piqué, puisque ce piqué aurait dû être précédé d’un premier piqué (depuis l’altitude 3).

Rappel de la procédure de BOMBARDEMENT en PIQUÉ STANDARD ou en PIQUÉ VERTICAL (page 40 Livret Bataille d’Angleterre), postée ci-dessus en fin de compte-rendu.
Utilisation des 2 cartes Piqué Standard ou des 2 marqueurs Vitesse Piqué Vertical.
Avant de révéler les manoeuvres, si la dernière manoeuvre effectuée par le bombardier est un Piqué Standard / un Piqué Vertical, et que la manoeuvre suivante programmée est un autre Piqué Standard / un autre Piqué Vertical, le joueur peut alors décider de larguer son chargement de bombes.
Il annonce aux autres joueurs sa décision de déclencher le bombardement mais que depuis l'altitude 2 ou 3 (spécifique aux bombardements en piqué standard et vertical).
La manoeuvre programmée est ensuite effectuée.
- Piqué Standard : avant la résolution des tirs, une carte Bombe est placée devant le bombardier, le bord arrière de la carte Bombe contre le bord avant du socle de l'avion en alignant les repères.
- Piqué Vertical : le socle de l'avion n'est pas déplacé (à cause du piqué vertical) et le recouvrement de la carte Cible par le socle de l'avion (et non par la carte Bombe) détermine les effets du bombardement