Anecdotes cocasses sur l’aviation WW1

François COLI (qui a disparu avec Nungesser lors de la tentative de traversée de l’Atlantique en 1927 à bord de l’Oiseau Blanc) a été victime d’un accident pendant la guerre lors duquel il a eu une attitude incroyable (et fait preuve d’un sens de l’humour exemplaire).
http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/escadrille062-03.htm

Le 10 mars 1918, au retour d'une mission de reconnaissance, en panne moteur, le SPAD VII piloté par le Cne François COLI s'écrase contre un hangar Bessonneau. Il a, entre autres blessures, un œil arraché. Ses hommes sont atterrés, le service de santé arrive mais le Capitaine refuse énergiquement de se laisser évacuer sans avoir donné des ordres qu'il qualifie d'urgent.
Le visage pâle, la souffrance est immense malgré les efforts qu'il fait pour le cacher, il parvient à articuler l'ordre suivant :
"A inscrire immédiatement sur une pancarte la consigne que voici : Il est interdit à tous les hommes de cette escadrille à l'exception de leur chef de pénétrer avec leur appareil dans les hangars par toute autre voie que les portes prévues à cet effet."
L'ordre fut exécuté et Coli, évacué, laissa derrière lui, une escadrille au courage encore plus galvanisé par l'attitude hors du commun d'un chef qu'elle admirait.
Après avoir été soigné aux hôpitaux du Val de Grâce et Lariboisiere, il reprendra son commandement le 24 avril 1918.


Cne François Coli, commandant de l'escadrille SPA 62, après son retour de convalescence suite à l'accident grave qui a failli lui coûter la vie, le 10 mars 1918.

Merci pour ces infos !
Incroyable histoire et incroyable humour dans un moment pareil !

Fantastique !

L'être humain est plein de surprise et d'humour...

J'adore "la consigne" du chef.

Excellent !!!!

Les teutons pratiquaient le British humour.

Extraordinaire anecdote.

J'ai ri ! Haha ! Bon, elle a pas du faire rire tout le monde hein, surtout à l'époque !

Bonjour c'est pour une livraison!!!!

Elle est pas mal, il est vrai. Curieux de voir des breguets à la sauce casque à pointe?

Les pilotes novices britanniques étaient réputés pour tirer par méprise sur les autres avions alliés.
Entre autres, les pilotes belges Coppens, De Meulemeester, Verbessem et le français Nungesser ont été victimes de ces tirs fratricides.

Procédant aux essais d’un Nieuport le 26 juin 1917, Nungesser est attaqué par un avion anglais qui le touche de plusieurs balles. Malgré les grands gestes effectués par Nungesser, l’anglais poursuit ses attaques et Nungesser doit se résoudre à abattre l’avion britannique pour se défendre. Son pilote était bien un jeune pilote anglais fraîchement arrivé au front et trop inexpérimenté pour distinguer l’avion de Nungesser d’un avion allemand. Bouleversé par cette aventure, il fera désormais barioler ses appareils de bandes tricolores pour éviter toute nouvelle méprise.
Les As oubliés

Dans un registre moins tragique :
De Meulemeester a fait peindre des décorations jaunes sur son appareil pour cette raison.
Venu présenter son nouvel avion Hanriot HD-1 aux escadrilles anglaises, le tableau des victoires de l’une de ces escadrilles est présenté à De Meulemeester qui s’exclame :
« Ah, félicitations ! Mais pouvez-vous m’indiquer combien d’appareils allemands figurent parmi les avions abattus ? »
The Aerodrome