Oui, le général enfile bien le costume du vétéran plus tout frais.
J'aime bien quand le journaliste le recadre "Non, mais au moment de Verdun ?" ou la question pas du tout orientée : "Est-ce que pour vous cette époque a été inoubliable, au point de vue camaraderie ? au point de vue exploits sportifs ?"
Cela dit, il ne dit rien de vraiment choquant. Les 1000 cartouches que les Fokker E. pouvaient tirer à travers le champ de l'hélice contre les 50 que pouvaient tirer les Nieuport 11 (et encore au dessus de l'arc) sont un argument recevable pour dire qu'ils étaient supérieurs aux BB. Même si ceux-ci étaient supérieurs dans tous les autres domaines...
Je regrette surtout qu'on apprenne rien de plus que : les escadrilles étaient basés entre 15 et 20 Km du front, que les avions volaient à une vitesse comprise entre 150 et 180 Km/h...
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"Quand on met le moteur en marche, je fais un signe aux camarades...
On fait tous ça, un petit signe, je l'ai vu. La poignée de main de l'aviateur... Une manière d'au revoir...
Mais ils ne comprennent pas que je leur dis peut-être adieu."
Georges Guynemer