Oui, les photos étaient affaires de spécialistes et se prenaient depuis les postes d'observation de biplaces ou triplaces...
On procédait parfois à certaines installations pour prendre les photos à un angle précis. L'appareil photo était toutefois sorti au dernier moment, et on le rangeait précieusement dés qu'on s'éloignait de la cible. Ses films étaient encore plus précieux...
Non, dès que ce fut possible, on gardait la mitrailleuse et le photographe avait le devoir de les utiliser en cas de besoin.
Sans quoi l'avion aurait été une cible trop facile pour la chasse ennemie...
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"Quand on met le moteur en marche, je fais un signe aux camarades...
On fait tous ça, un petit signe, je l'ai vu. La poignée de main de l'aviateur... Une manière d'au revoir...
Mais ils ne comprennent pas que je leur dis peut-être adieu."
Georges Guynemer